samedi 28 juillet 2012

Retrouver Marie à Gueltas, la commande de Jacqueline

Bonjour Jacqueline bonjour !

Je vous présente d'abord aux autres Simones : Jacqueline est mon amie de Paris qui a-vait elle-même une amie dans le Morbihan, Marie-Alexandrine. C'est d'elle dont j'essaye de retrouver des traces près de Rohan où Jacqueline m'a réservé une chambre d'hôtel :

Jacqueline,
Si l''hôtel où vous vouliez m'envoyer vous faisait peur étant petite, sachez que la peur a été partagée.
Je me suis postée devant cet hôtel en arrivant et j'ai bien réfléchi. J'ai additionné rapidement les bribes de conbièrsations qui refluaient de son bar, à l'absence de clients dans la partie hôtel, j'ai multiplié le tout par le groupe le « DSK rock », qui s'y produisait, et, élevant cette somme à mon degré de fatigue, je suis finalement partie au camping de la ville. Ce n'était pas de gaieté de cœur, mais non vraiment, cet hôtel ne m'a pas inspiré confiance. 
 
En revanche, la pêche aux souvenirs a été bonne. Voyez plutôt.
Au cimetière de Gueltas, j'ai cherché la tombe de Marie. J'en recense 3 portant le nom de Nogues mais pas une avec le prénom de Marie. Jusqu'à ce que je tombe sur cette plaque :
Les dates correspondent, le A doit être celui d'Alexandrine. Je pose un petit bouquet, je n'attache pas les fleurs entre elles ; si je me trompe de tombe, le vent se chargera de les redisposer correctement.
Heureusement Jacqueline que vous avez été la seule à m'envoyer dans un cimetière. La pensée de la mort est paralysante et j'ai trop focalisée mon attention sur les épitaphes toutes faites des morts de Gueltas. Maintenant, je m'arrête moi aussi. 

 

A Gueltas, je tourne autour de l'église. Vous m'aviez dit que Marie y passait beaucoup de temps de son vivant. Peut-être y a t elle laissé une quelconque trace. Une riveraine, Madame Le Gouge, a du m'apercevoir et me demande :
-vous cherchez à rentrer dans l'église ?
-Non je cherche des gens ayant connu Marie Nogues. D'ailleurs je sais même pas si elle était connue ici sous le nom de Marie ou d'Alexandrine.
-Moi je l'appelais Sandrine.

Bingo. Madame Le Gouge me parle donc de Sandrine et m'emmène sur la route de Kerfourn, sur le lieu de la maison en bois qu'elle habitait, « déconstruite ».
Non pas tout à fait : 


 

J'ai trouvé ça drôle d'y trouver autant d'affiches de Giscard d'Estaing connaissant vos voisins Jacqueline...






Marie, Alexandrine, Sandrine était donc une femme entourée de prénoms, d'amis et d'enfants. Ceux de la cantine qu'elle servait, ceux de l'église qu'elle habillait, ceux de ses voisins les Lauriec, qu'elle regardait jouer dans son jardin.

La plaque du cimetière lui est bien destinée, mais Madame Le Gouge n'a pas su me dire quel était le lien entre elle et les autres personnes du caveau, la famille Beauto-Coetbray-Donnio. Des amis, sans doute.

Entre temps, bien sûr, j'explique le projet à ma guide des souvenirs.
« Moi j'ai eu une sœur de lait qui a habité à Montfort-sur-Meu et dont le père était notaire. J'aurai bien aimé... enfin je suis curieuse quoi.... »
Maintenant, moi aussi ! Mais ma route n'est pas vraiment celle de Montfort-sur-Meu. Si un des lecteurs du blog a des connaissances là-bas, un petit coup de fil, peut-être ?

 Jacqueline, quant à nous, nous nous revoyons à la rentrée!

1 commentaire:

  1. Le temps qui passe ..........et qui n'éfface pas toutes les affiches (31ans )MDR
    A la lecture de cette pause je me dis qu'il est vraiment important de vivre chaque moment afin de ne pas avoir de regret car tout passe et tout trépasse un jour .
    Les anciens chinois ont dit :"la seule chose qui ne change pas , c'est le changement "
    Donc bonne route et bel été tel qu'il est et joyeuses rencontres à venir

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